mardi 26 février 2013

Boeuf ou Cheval banal histoire

Car pendant qu’on ergotte autour du vrai-faux boeuf, on ne parle pas des traitements que l’on fait subir aux aliments avant de nous les servir en barquette aluminium. Par exemple, savez-vous que l’Union européenne vient d’autoriser le traitement à l’acide des viandes ? Voilà une info discrète que personne n’a vue passer dans ce brouhaha. A compter de lundi prochain, et pour « réduire la contamination microbiologique des carcasses de bovins », la viande pourra être traitée à l’acide lactique.
C’était jusqu’alors un sujet de contentieux entre les Etats-Unis et l’Europe qui refusait les importations de viande ainsi traitées. Les Américains l’ont emporté.
Résultat : l’hygiène risque encore de se relâcher dans les abattoirs (eh oui puisque l’acide lactique nettoiera tout ça !) et les bactéries vont encore muter un peu plus vite.
Alors une seule solution : c’est à nous, et nous-seuls, d’être responsables.
Refuser l’infâme bouillie d’ADN et d’additifs des surgelés et hamburgers
Quand on mange de tout, la première façon de prendre son alimentation en main, donc sa santé, est d’éviter soigneusement toutes les préparations industrielles et de ne pas emmener ses enfants au McDo et consorts.
C’est l’assurance de ne pas avaler une infâme mixture d’ADN d’origines diverses, d’additifs nocifs et de sodium en quantité. Entre autres…
Prenons le cas McDonald’s : sur les 50 000 tonnes de viandes de bœuf achetées par la firme en France chaque année, seule la moitié provient de France. Le produit final que vous consommez est donc un mélange de viandes hachées venues d’ici et là, retravaillées, traitées, sans aucun respect de l’identité de l’animal… ni de la vôtre.
Si vous n’êtes pas convaincus qu’il n’y a absolument plus rien de naturel dans un hamburger, faites l’expérience suivante : laissez-le se décomposer dans un coin. Vous pourrez attendre longtemps car il ne pourrira pas. Même pas biodégradable le burger !

lundi 25 février 2013

Boeuf ou Cheval banal histoire suite....

Les salades et légumes ne sont pas épargnés
Les salades sont maintenant la première cause d’intoxication alimentaire aux USA selon le CDC d’Atlanta (2 millions d’Américains sont contaminés chaque année après avoir mangé des salades ou des légumes-feuilles) ce qui amène les industriels à passer au karcher et un peu au chlore tous les légumes qu’ils nous servent.
Pesticides et bactéries superdopées ont envahi notre pitance et nous sommes lancés dans une course à l’armement contre ces poisons ou assaillants. Il faudra bien que ça s’arrête un jour !
Et demain : viande artificielle ou insectes ?
Je redoute l’avenir pour nos enfants. Surtout quand je lis que le marché mondial de l’avenir est la viande artificielle.
Cinq firmes américaines et Anglo-saxonnes se partagent déjà ce marché qui croît de 20% par an, Beyond Meat en tête. La France n’est pas encore touchée mais ce n’est qu’une question de mois. Le poulet Beyond Meat par exemple a l’aspect, la texture, le goût du volatile mais il ne contient qu’une pincée de poudre de soja et une grosse dose de protéines retravaillées par les nanotechnologies.
Je redoute l’avenir pour nos enfants quand j’entends que l’ONU estime que pour pouvoir nourrir toute la planète en 2050, soit 9 milliards d’individus, il faudra remplacer la viande et le poisson par les insectes.
Certes en Asie, en Afrique ou en Amérique latine on est insectivore depuis toujours. Certes, les espèces d’insectes prolifèrent et nous apportent d’excellentes protéines et vitamines. Certes, les insectes dans nos assiettes réduiraient de 99% les gaz à effets de serre par rapport aux bovins.
Mais que vaut cette solution qui une fois de plus consiste à adapter la planète à l’homme et non l’inverse ? Encore une nouvelle ressource à piller…
Tout cela ne fait que renforcer mon respect pour les végétariens, quand ils ne sont pas sectaires, et je dois dire que mon régime penche beaucoup de ce côté même si je m’accorde un peu de viande.
Heureusement, il y a déjà plus de végétariens que de chasseurs
En 2000, les végétariens représentaient environ 2,5% de la population des Etats-Unis, soit près de 5 millions de personnes. Je parle ici de ceux qui affirmaient dans l’enquête menée par l’Association Américaine de Diététique ne jamais manger de viande, de poisson ou de volaille.
Légèrement moins de 1% des personnes sondées étaient végétaliennes. On peut raisonnablement penser que ces chiffres se retrouvent à peu près en France, où l’on comptait déjà 1 million de végétariens à la fin des années 90.
Selon les estimations, il y aurait maintenant un peu plus de végétariens dans notre pays que de chasseurs : 1,5 à 1,8 million ! Et parmi eux, plus de 500 000 purs et durs, entendez végétaliens dont vous êtes peut-être.
Le végétarisme est sans doute une solution
Je me souviens d’une discussion que j’avais eue avec un grand professeur de médecine. Lors d’un entretien, alors qu’il évoquait le végétarisme, qui ne lui semblait pas idéal pour l’espèce humaine parce qu’il induisait selon lui des carences, il m’avait fait remarquer que ses collègues végétariens avaient souvent « un visage gris ». Et de lancer, dans un grand sourire, qu’il aimait « s’envoyer une bonne entrecôte, de temps en temps »…
Pour dire la vérité, j’ai aussi noté cela, et surtout chez les végétaliens : un teint caractéristique, difficile à définir mais effectivement un peu gris, comme chez les fumeurs (un comble !), pâle et parfois une constitution frêle.
Compte-tenu de ces observations concernant le plus souvent des végétaliens en fait, on arrive à une question centrale : ce régime est-il adapté à l’espèce humaine ? Non, vous répondront l’immense majorité des nutritionnistes et des médecins pour lesquels une alimentation carnée est absolument nécessaire à la santé. Mais ont-ils raison ?
Les bénéfices du régime végétarien
Pour contrebattre les critiques contre le végétarisme, on peut citer de beaux exemples de végétariens : les acteurs Brad Pitt et Nathalie Portman par exemple, l’ex-Beatles Paul McCartney, la top model Adriana Karembeu, l’athlète Carl Lewis, le très cérébral Einstein… Oui, bien sûr, le végétarisme sied à beaucoup de monde. Mais les vraies preuves sont ailleurs....(source alternative santé)

Les farines animales le retour!!!!!!

Je vous l’avais annoncé en juin 2012, c’est fait : la Commission européenne a autorisé en janvier dernier - et une fois de plus en catimini - les farines animales pour l’aquaculture. Le texte est applicable à compter du 1er juin prochain.
En catimini, c'est bien le mot puisque même la ministre de l’Ecologie, Delphine Batho, a avoué sur une radio ne pas avoir vu passer cette décision en janvier.
Nous pensons à Alternative Santé qu'il s'agit ni plus ni moins de la première étape d'un retour général des farines animales. D’ici l’année prochaine, ce sera au tour des porcs et des volailles, soyez-en certains !
Pour minimiser l'impact de sa décision, la Commission a fait appel à la "novlangue" qui permet par exemple d'appeler "mariage pour tous" le "mariage homosexuel". Ici on appelera ces farines des "PAT", un acronyme signifiant "Protéines animales transformées". En fait il s'agit de produits constitués du cinquième quartier de l’animal : plumes, sang, os, gras, pattes... Mais rassurons-nous, cette mixture sera préparée à partir "d’animaux propres à la consommation humaine". Ouf !
Mieux encore : tout "cannibalisme" sera proscrit. On ne donnera donc pas de PAT de poissons aux poissons, ni de PAT de porcs aux cochons. Bien entendu, tout cela s'accompagne d'un plan de traçabilité... auquel personne ne croit un instant (l'actualité du vrai/faux boeuf le prouve clairement). Que ce soit clair, la traçabilité des PAT n’est qu’un leurre.
Le pire, c’est que tout cela se passe une fois de plus dans l’indifférence générale alors qu'il ne s'agit que de l'avant-goût d’un avenir déjà programmé et bien plus sombre : dès cet été, on nous fera bouffer des poissons nourris à la carcasse de cheval broyée ou à je-ne-sais-quoi-encore. Dès 2014 on nous fera bouffer du porc nourri aux protéines de poulets de camps de concentration avicoles. Au mieux !
Voilà de nouvelles épizooties en perspective, en attendant la dégénérescence totale de l’être humain.
Au fait : il paraît que rien n’oblige nos autorités politiques à suivre le feu vert de Bruxelles. Peut-être pourrait-on le leur rappeler au cas où, comme Delphine Batho, ils ne seraient pas au courant. Mais ne rêvons pas : vu l’enjeu économique et financier de ce nouveau « machin » et le sens moral des politiques européens, il ne se passera rien de ce côté.
C’est plutôt à nous, collectivement et individuellement, de barrer la route à ces Dr Folamour de l’alimentation industrielle. Alors, même si vous avez fait le bon choix végétarien, je vous engage vivement à signer, si vous ne l’avez déjà fait, la pétition que nous avons lancée l’été dernier en cliquant ici.
Bonne lecture
À la semaine prochaine
Alexandre Imbert

lundi 7 janvier 2013

Galette des rois saine et gourmande (de Cléa)








Pour 8 pers:
150g d'amandes
70g de purée d'amande
2 oeufs + 1 oeuf pour la dorure
70g de sucre de canne blond
600g de pâte feuilletée





Broyer les amandes. Dans un bol battre à la fourchette la purée d'amande et les oeufs entiers, ajouter le sucre et battre vigoureusement jusqu'a ce que le mélange blanchisse. Incorporer les amandes broyées.
Préchauffer le four à 180°c
Abaisser la pâte et découper 2 cercles de 28 cm de diamétre et en mettre un sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé.
Disposer la garniture à l'intérieur, en laissant environ 3 cm sur les bords.Déposer l'autre cercle par-dessus et souder les bords, en prenant garde de ne pas casser le feuilletage.
Dorer à l'oeuf et dessiner des motifs à l'aide du côté non tranchant d'un couteau.
Faire cuire la galette pendant 35 à 40 minutes. Laisser tiédir avant de déguster.





                                                  bonne année 2013